Pas une seconde d’inattention ne leur est accordée

Haut-lieu du système financier, les fonds monétaires sont surveillés de près par les banques centrales, car ce sont de grands sensibles. Au mois de mars dernier, une crise les a sérieusement secoué, conduisant la Fed à intervenir en leur fournissant toute la liquidité dont ils avaient besoin. On a depuis appris que la BCE avait fait de même sur leur marché européen, qui pèse 1.200 milliards d’euros, mais cela avait été alors moins relevé.

Le capitalisme n’est pas la solution rêvée

Le ver était dans le fruit, car comment expliquer sinon l’enchaînement impressionnant des faits et leur ampleur ? De sanitaire, la crise est devenue économique et nous sommes entrés dans sa dimension socio-politique dont nous n’allons pas sortir de sitôt. Dans tous les domaines, elle agit comme révélateur de lourds dysfonctionnements sous-jacents qui appellent la réévaluation d’un système présenté comme abouti. On voit en effet à quoi il mène !

Malaise dans la civilisation

Il est frappant de constater que les tentatives de sortir avec des solutions hétérodoxes du piège de l’endettement qui se referme sont rejetées par certains sans qu’ils ne daignent énoncer d’alternative. L’émission de dette perpétuelle est particulièrement ciblée, sans doute parce qu’elle n’imposerait pas de remises en question majeures et que la formule a déjà été employée au sortir de la seconde guerre mondiale.